Le dictionnaire FIDJI ACT est constitué de plusieurs nomenclatures opérationnelles d’actions à impacts normalisées. Ces actions sont mises en oeuvre non seulement par les propriétaires et leurs prestataires mais aussi par les grands occupants, publics ou privés. Pour mesurer les résultats de chacune des actions, les données à collecter sont clairement définies.
Il y a 3 types de bouquet d’actions à impact. Les actions « quick-win » : il s’agit d’actions faciles et/ou rapides à réaliser, qui s’autofinancent en impactant immédiatement le cas d’usage. Les actions « d’opportunités » : il s’agit de profiter d’une occasion particulière pour mettre en place une action. Les actions « volontaristes » : il s’agit d’actions exemplaires de sobriété et d’économies impliquant un investissement initial et visant un retour sur investissement important sur le moyen ou long terme ainsi qu’une valorisation du patrimoine immobilier ; ce sont des actions à la dimension volontariste forte ou avec parfois une rationalité immobilière pour valoriser le bien ou les services.
Le premier cas d’usage de FIDJI ACT porte sur la performance énergétique et bas carbone des actifs immobiliers. Il s’agit tout d’abord d’établir la liste des actions à impact, puis de retenir les données qui vont permettre de mesurer l’impact de chacune des actions retenues. Cette nomenclature (actions & données) va favoriser la collecte des données essentielles pour piloter l’optimisation (financière et d’usage) des actifs immobiliers tout en facilitant la convergence numérique entre tous les acteurs de l’immobilier. Le dictionnaire est complété chaque année de nouveaux cas d’usage.
Les livrables des groupes de travail FIDJI ACT se basent sur les travaux des principaux contributeurs publics et privés de l’écosystème immobilier français et européen : Union européenne, Ministères Français, ADEME, OID, etc.
La raison d’être de l’Institut FIDJI est de créer des pratiques de travail numériques, collaboratives et durables, au service du bien commun de l’industrie immobilière. Il a permis aux professionnels de l’écosystème immobilier de fluidifier les échanges d’informations entre eux.
Après avoir produit le dictionnaire des données (FIDJI DATA) et celui des documents (FIDJI DOC), largement utilisés et mis à jour régulièrement depuis 16 ans, il apparait nécessaire aujourd’hui de créer un dictionnaire des API (FIDJI API).
Ce nouveau dictionnaire des API est une innovation qui s’inscrit dans la continuité numérique de l’Institut FIDJI et qui ressuscite l’esprit des pionniers qui s’étaient regroupés il y a seize ans déjà (2007) pour créer le premier dictionnaire de place (FIDJI DATA). A l’époque ils étaient une cinquantaine de professionnels, parfois concurrents, animés d’une volonté commune et d’une intelligence collaborative, œuvrant pendant trois ans pour produire le premier outil de la convergence numérique. Tous ensemble, ils adoptèrent leur « bébé » et surent bénéficier de ce langage normalisé pour échanger des informations fiables.
Au 21ème siècle, notre industrie immobilière est dans une évolution écologique et numérique qui s’accélère. La majorité des systèmes d’information sont déjà en relation avec des plateformes/Proptechs qui mettent en œuvre de nombreuses API. Or, mettre en place des API, c’est initialement piloter un dictionnaire de questions et de réponses pertinentes.
Tous les membres sont invités à nous rejoindre gratuitement dans les ateliers. Pour participer il est cependant important de vous inscrire préalablement.
Le dictionnaire des données FIDJI DATA se caractérise par de nombreux flux d’échange de données qui relie les métiers de l’industrie immobilière entre eux ainsi qu’à leur écosystème. Tous les flux de données inclus dans FIDJI DATA correspondent à des cas d’usage opérationnels au sein de la filière immobilière.
Un flux, c’est un transport de données agnostique, qui formalise « le contenant » de ce qu’il transporte qui est « le contenu ».
Le contenant est un « champ » normalisé.
Le contenu est une « donnée » réputée fiable.
dont l’unicité est gravée dans le dictionnaire FIDJI :
– un nom = le champ est nommé précisément
– un contenu type = ce que doit contenir le champ comme type d’information
– un format technique = le format (date, chiffres, texte, etc…) du contenu type du champ
qui est un pourcentage qualifiant l’incertitude du contenu. Cette qualification ne porte pas sur le contenant mais sur le contenu.
De même, à certains champs est corrélé une liste de valeurs prédéfinies et normalisées dans le dictionnaire partagé.
Les systèmes d’information, plateformes ou logiciels utilisateurs de FIDJI DATA – et donc émetteurs/receveurs de flux normalisés FIDJI – font l’objet d’une labellisation, en collaboration avec EY, pour vérifier la conformité au modèle et assurer la garantie d’un bon fonctionnement à leurs utilisateurs.
À la suite de nombreuses demandes, l’Institut FIDJI a produit un dictionnaire de documents « racine » permettant d’inventorier la typologie et les documents immobiliers essentiels pour être opérationnel rapidement sur un actif immobilier quelle que soit sa nature.
FIDJI DOC offre une arborescence à trois niveaux, qui a pour vocation d’être un standard national et européen, déjà utilisé par une pluralité d’acteurs œuvrant à l’international. Il facilite l’assimilation de volumes documentaires importants.
Ce plan de classement documentaire de référence est la production d’un groupe de travail qui a réuni des professionnels de l’immobilier (Investisseurs, Notaires, Experts, Property Managers) et des éditeurs de GED/GEIDE Gestion Électronique de l’Information et des Documents de l’Entreprise.
L’arborescence de FIDJI DOC est régulièrement utilisée comme base pour optimiser l’archivage électronique lié aux actifs immobiliers, notamment quand un nouvel outil de gestion documentaire est mis en place.
L’implémentation est rapide et le contenu déjà validé collaborativement par les métiers de la filière. Bien sûr, ensuite, cette base peut être enrichie en interne.
FIDJI DOC est également utilisée en cas de re-engineering de l’outil de classement documentaire existant, quand ce dernier étant devenu trop labyrinthique, il est devenu impossible d’atteindre les documents dans un délai raisonnable.
Il est possible d’inclure les documents dans les flux d’échange de données ou de ne transporter que leur lien URL et clé d’indexation.
L’Institut FIDJI a adopté les licences « Creative Commons » pour la diffusion de ses dictionnaires. La famille de licences Creative Commons est un standard international reconnu pour les contenus ouverts, qui fournit une licence indiquant clairement les conditions de réutilisation des outils de l’Institut FIDJI.
La licence publique et gratuite de Creative Commons pour l’API FIDJI intègre les deux conditions suivantes :
Ainsi les éditeurs qui utilisent, ou souhaitent utiliser, les dictionnaires FIDJI peuvent les intégrer dans les logiciels qu’ils commercialisent sur simple demande à l’API FIDJI. Mais ils ne peuvent pas s’approprier la paternité, ni commercialiser les dictionnaires en tant que tels car ils n’en sont pas les auteurs.
Le souhait des pionniers et des investisseurs institutionnels à l’origine de la création de l’Institut FIDJI a toujours été de produire les dictionnaires au bénéfice du bien commun de notre industrie. C’est une œuvre collaborative et durable, mise à disposition de tous les professionnels de l’immobilier, qu’ils soient petits ou grands.
Les instances dirigeantes de l’Institut FIDJI, conseillées par EY Société d’Avocats, ont choisies les licences Creative Commons car elles sont tout particulièrement conçues pour en faciliter l’utilisation ainsi que la compréhension par les auteurs et les utilisateurs. Leur terminologie standardisée et leur implantation technique les rendent universelles.
https://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.0/deed.fr
https://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.0/legalcode
En résumé, la seule obligation pour les consommateurs des outils Fidji est de créditer l’Institut FIDJI.