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La FPI, l’IEIF et FIDJI présentent la nouvelle continuité numérique entre promoteurs et investisseurs

Un extrait du webinaire exceptionnel, organisé conjointement par la Fédération des promoteurs immobiliers, l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et l’Association Professionnelle Immobilière FIDJI  à la tour First Paris La Défense. Vous trouverez également ci-dessous, l’article parut dans Business Immo concernant le groupe de travail entre la FPI et l’API FIDJI.

Un article de : 

« Nous avons réfléchi et modélisé une solution pour obtenir plus de valeur à faible coût, affirme Éric Davy, coordinateur du groupe de travail FPI – FIDJI. Et cette nouvelle continuité numérique au sein de notre industrie, devenue condition émergente au service du bien commun, change les comportements des acteurs de la filière et leurs représentations. Nous nous donnons tous la capacité d’échanger des données sécurisées sans dépendre d’un acteur ou d’un outil particulier. »

Les problèmes sont particulièrement connus concernant la relation entre les promoteurs et les investisseurs, qui sont présents tous les deux à ce moment charnière entre le temps de la construction et celui de l’usage :

  • une maquette numérique du bâtiment rarement à jour et incompatible avec le système d’information de l’investisseur ;
  • un besoin pour l’investisseur de recevoir un nombre limité de données cruciales pour lui, que n’identifie pas le promoteur. Ce qui oblige l’investisseur à ressaisir toutes les données dont il a vraiment besoin après une collecte compliquée, et à faire repasser une équipe de géomètres pour recalculer les surfaces.

Le groupe de travail identifie 50 composants techniques du bâtiment
Pour ses travaux sur la nouvelle continuité numérique entre les promoteurs et les investisseurs, le groupe de travail de la FPI et Fidji, s’est intéressé aux composants techniques du bâtiment. La nouvelle continuité numérique produite identifie une liste de 50 composants dits critiques pour l’investisseur qui se décrivent avec 33 données uniquement.

« Cette liste de 50 composants techniques peut être diminuée ou augmentée à loisir, explique Éric Davy, coordinateur du groupe de travail FPI/Fidji. Le format des 33 données est invariant quelle que soit la nature du composant. C’est un outil universel, pertinent, facile à utiliser par le plus grand nombre d’acteurs avec un temps d’implémentation court. »

Pour mieux comprendre ce modèle, Éric Davy détaille trois de ces 33 champs :

  1. « Le groupe de travail a intégré un champ sur la criticité de l’équipement avec une matrice très simple, élaborée avec Socotec, qui est facilement maîtrisable dès le premier run par les promoteurs. Pour un investisseur, qui n’est pas un technicien, cela représente une information importante et suffisante. »
  2. « De même, plutôt que de transporter des documents sur le composant technique via des fichiers épars, nous avons intégré un champ à compléter avec l’adresse URL de la base de données de l’industriel fabricant du composant. Car l’industriel a déjà produit l’ensemble des documents techniques et d’usage du composant qu’il suffit de pointer pour les utiliser dès que c’est nécessaire sans avoir à les transporter, les détériorer ou les égarer dans les méandres des systèmes d’information de chacun des métiers de notre filière. »
  3. « Enfin, sur certains champs de données, ciblés précisément, nous avons corrélé un second champ qui permet de préciser la fiabilité de la donnée transmise. Ceci pour instaurer un cycle vertueux d’évolution de la donnée et responsabiliser les différents métiers qui l’utilisent et la transforment. Et c’est une demande formulée par les métiers eux-mêmes ! ».

« Maintenant, plus que jamais émerge une volonté commune de quitter l’inconséquence et l’inefficacité des anciens systèmes du XXe siècle où la donnée était une priorité privée, décorrélée de son environnement », déclare le groupe de travail de la FPI et FIDJI.

« Aujourd’hui, nous modélisons un flux limité de données clairement décrites, flux qui s’inscrit dans un cycle ininterrompu dont le contenu est impermanent parce qu’à durée d’usage renouvelable, assure Éric Davy. La vélocité augmente chaque jour, c’est un fait, et rien n’est constant si ce n’est le changement, c’est un constat que nous faisons tous. »

Enfin, le groupe de travail met en avant le fait qu’il est essentiel que la véracité de la donnée soit partagée grâce à un indice de fiabilité par l’ensemble des acteurs qui la transforme. Il rappelle que le plus important n’est pas tant que la donnée ait du sens, mais que celui qui l’utilise soit pragmatique et opérationnel, pour lui donner du sens en la contextualisant.

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