2022-04-22 Premier groupe de travail FIDJI API
Premier Groupe de travail FIDJI API
Au cours de cet atelier sur les API, nous avons cherché à poser les bases d’une première vulgarisation, basique, simple :
Une API : qu’est-ce que c’est ?
A quoi ça sert ?
Comment ça marche ?
Avec quatre interventions d’experts et les contributions des 36 participants, nous avons dessiné ce qu’est un dictionnaire de questions API.
Dans l’échange d’informations entre deux logiciels, le mode API met en place un dictionnaire de questions et de réponses. Les réponses sont de différentes tailles et transmettent des données. Nous ne sommes plus sur un fichier de taille importante transmis une fois par jour (souvent la nuit), mais sur un nombre (plus ou moins important) de questions/réponses échangé quasiment en temps réel. La sémantique du flux d’échange est plus substantielle : en effet, la richesse des questions posées fait la richesse de l’API. Le logiciel 1 va exposer son dictionnaire grâce à un serveur d’API et rester en attente que les questions lui soient posées. Chaque demande doit correspondre à un format précis et chaque réponse également. Le logiciel 2 peut à tout moment poser une question au logiciel 1 car le serveur d’API est toujours disponible pour répondre.
Verbatim de l’atelier du 25 mars 2022 dont le compte rendu est disponible sur demande.
« L’échange de fichier traditionnel c’est un peu comme un 15 tonnes qui fait un seul transport sécurisé chaque nuit, livrant énormément de données. Les API ce sont plutôt des drones agiles, qui délivrent à tout moment les données dont on a besoin, quel que soit le périmètre d’information requis. »
« On a produit sur notre plateforme 250 données spécifiques sur chacun des 34 millions de bâtiments français, ce qui représente 25 millions d’adresses, pour les caractériser. Si on échangeait des fichiers à l’ancienne, soit le client devrait nous appeler pour préciser ce qu’il veut et comment il le veut, soit nous devrions lui envoyer toute notre base de données et le prix serait énorme. L’API gère vraiment cette relation de personnalisation, d’autonomisation mais aussi de confidentialité car les besoins en gouvernance de données sont très importants. »
« …autour des API, il y a de nouveaux modèles économiques qui se sont créé – parce qu’il est possible de monitorer : quelle API, qui utilise, quand, comment, combien de fois par jour, etc. Soit les données sont fournies gratuitement, soit il y a un abonnement à la demande (par ex. combien de fois la question est posée), soit il y a des packages, etc. »
« L’API c’est aussi un moyen de rendre cette data – très souvent enfermée dans les systèmes d’information – utile et utilisée. C’est un dictionnaire de questions, suivant les cas d’usage qui répondent aux besoins opérationnels. »
« Dans les API, avec leur capacité à apporter du temps réel – qui est un vrai changement de paradigme – il faut bien différencier la donnée froide de la donnée chaude. À tout moment la donnée est disponible : c’est ce qui fait que sur Amazon par ex. vous êtes informé en temps réel de la livraison d’un colis pace que vous avez toute une batterie d’API connectée sur toute la chaîne logistique d’approvisionnement d’un colis. »
« …/… le troisième niveau qui est le plus intéressant, c’est finalement la coopération. C’est à dire mettre en conversation plusieurs acteurs qui vont devoir interagir dans les différentes étapes d’un processus/workflow, de les faire communiquer numériquement. Et là le ROI qui est recherché collectivement c’est d’avoir une rapidité dans l’exécution technique, de raccourcir les délais de gestion, avec un parcours numérique conversationnel basé sur des questions/réponse et un dictionnaire d’API normalisé. »
Les API c’est donc un moyen de satisfaire ces besoins et ces enjeux. Bien souvent on ne va pas parler d’une API unitaire mais d’un assemblage, d’une conversation d’API, d’un parcours qui va orchestrer différents systèmes informatiques pour qu’ils contribuent à l’atteinte de ces objectifs.
« Les API c’est un vrai sujet, bien identifié chez nous, qui nous confronte à un retard de maturité technologique du métier. Cela demande donc de la patience, de la ténacité, et un vrai remerciement pour les échanges riches de ce matin. »
Rendez-vous au prochain atelier FIDJI API : le 29 avril, 9h30 – 11h.
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